La Grèce va vendre son entreprise gazière publique et son opérateur de réseau

La Grèce va vendre son entreprise gazière publique et son opérateur de réseau
Published: 07.08.2012
Dans l'espoir de regagner de la crédibilité auprès des bailleurs de fonds internationaux qui maintiennent la Grèce à flot, le nouveau gouvernement dirigé par les conservateurs a fait de l'accélération du processus de privatisation une priorité, mais il a admis que les élections de mai et juin avaient entraîné des retards.

A l'issue d'une réunion entre les dirigeants politiques et le ministre des finances, ce fonctionnaire a expliqué que les priorités du gouvernement comprenaient également la vente de la société de paris OPAP, de l'ancien aéroport d'Athènes et de bâtiments situés dans la capitale et sur les îles de Corfou et Rhodes.

« Ce que nous espérons obtenir grâce aux privatisations, en dehors des revenus qu'elles généreront, c'est de modifier le rôle de l'Etat dans l'économie », a-t-il expliqué sous le couvert de l'anonymat.

Il a expliqué que des entreprises russes, italiennes, américaines et françaises avaient fait part de leur intérêt pour l'entreprise de gaz naturel DEPA et pour l'opérateur de réseau DESPA.

Athènes visait à l'origine des privatisations à hauteur de 50 milliards d'euros d'ici 2015, mais a revu ce chiffre à la baisse pour arriver à 19 milliards d'euros suite à la lenteur qui a caractérisé le lancement du programme.

L'ancien responsable des privatisations, Costas Mitropoulos, qui a démissionné le mois dernier après avoir accusé le gouvernement d'entraver ses efforts, a estimé qu'Athènes ne lèverait pas plus de 300 millions d'euros en 2012 par la voie des privatisations. L'objectif était de 3 milliards d'euros pour cette année.

Plus de 90 % du programme de privatisation concerne la location et la vente de terrains et d'infrastructures appartenant à l'Etat, a expliqué le gouvernement.

L'an dernier, la Grèce a commencé à vendre ses ports historiques, à savoir le port de Pirée et le port de Thessalonique.

Athènes compte également vendre ses sites olympiques et ses aéroports. Plus tôt ce mois-ci, le ministère grec des finances a annoncé la vente de quatre avions Airbus A340-300 qui appartenaient à l'ancien transporteur Olympic Airways. Apollo Aviations Group les a achetés pour 40,4 millions de dollars (32,5 millions d'euros).

« Cette vente fait partie du plan de privatisation dans le cadre d'une stratégie à moyen terme pour les finances grecques », exigée par les bailleurs internationaux, a déclaré le ministère dans un communiqué.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Mao surf biensur mais aussi batterie a ces temps perdus