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Affichage des articles du juillet, 2012

La probabilité de la sortie de la Grèce de la zone euro

dans les 12-18 prochains mois a augmenté de 50% à 90%, a annoncé ce jeudi la banque américaine Citi, notant qu'Athènes va probablement quitter l'organisation dans deux ou trois prochains trimestres. « Nous restons pessimistes à propos de la crise européenne », écrivent les économistes de Citi. « Au cours des prochaines années, la fin du jeu pour la zone euro sera sans doute la combinaison de départ de la Grèce et la restructuration de la dette souveraine et bancaire importante (celle du Portugal, de l'Irlande, et puis celle de l'Italie, de l'Espagne et de Chypre), avec le partage de la responsabilité budgétaire limité ». Les représentants de l’UE discutent de la sortie de la Grèce de la zone euro Une sortie de la Grèce la zone euro est de plus en plus probable. Ces derniers jours, des représentants de la « troïka » – le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) – ont indiqué qu’ils souhaitaient cont

Crise: les Européens redoutent les difficultés financières et la précarité

Les Européens estiment aujourd'hui à une large majorité qu'ils ont plus de risques qu'il y a cinq ans de connaître des difficultés financières et de basculer dans la précarité, en raison de la crise, selon un sondage Ipsos-Logica Business pour le Crédit Agricole Assurances. | Dominique Faget Réagir Les Européens estiment aujourd'hui à une large majorité qu'ils ont plus de risques qu'il y a cinq ans de connaître des difficultés financières et de basculer dans la précarité, en raison de la crise, selon un sondage Ipsos-Logica Business pour le Crédit Agricole Assurances. 71% des Européens ont le sentiment d'avoir plus de risque de connaître des risques financiers et 63% de basculer dans la précarité, selon ce sondage publié dans l'édition de dimanche-lundi du Monde. SUR LE MÊME SUJET L'Espagne et la Grèce affolent à nouveau les marchésItalie: Moody's dégrade la note de deux crans, craignant une "contagion" A l'inverse, 17%

La BCE serait insolvable en cas de sortie de la Grèce selon I'IFF

Une sortie de la Grèce de l'euro coûterait plus de 1.000 milliards d'euros et serait probablement ingérable par le système financier, estime l'Institut de la finance internationale (IIF), qui appelle les tenants d'une telle solution à y réfléchir à deux fois « Ceux qui pensent que l'Europe, et plus généralement l'économie mondiale, est préparée à une sortie de la Grèce devraient y réfléchir à deux fois », a indiqué le directeur général de l'IIF Charles Dallara, dans un entretien accordé à la veille du week-end à l'agence de presse Bloomberg. Dans une estimation non rendue publique, l'IIF qui rassemble 450 des plus grandes banques mondiales, avait estimé à la mi-février que le coût d'une sortie de la Grèce dépasserait les 1.000 milliards d'euros. Cette projection est désormais « un peu datée » et « probablement un peu sous-évaluée », ajoute Dallara à Bloomberg. Selon lui, l'exposition de la Banque centrale européenne à la Grèce représ

Grèce, sortie de crise, sortie de l’euro

La crise grecque approche du point de non-retour. Les décisions qu’Athènes s’apprête à prendre influeront sur l’évolution du projet européen au cours des prochaines années. Les commentateurs estimant que la Grèce est un « petit pays » — ne représentant que 2 % du produit intérieur brut (PIB) européen — et que l’impact d’une déflagration hellène sera aisément contenu n’ont peut-être pas pris toute la mesure de la débâcle actuelle. par Costas Lapavitsas, juin 2012 La tempête qui balaie la Grèce résulte en premier lieu de sa décision de rejoindre la zone euro le 1er janvier 2001, un choix qui allait conduire à la dislocation de son économie. Le pays fait en effet les frais du mythe selon lequel l’adoption d’une « monnaie forte » placerait les économies faibles sur un pied d’égalité avec les plus robustes. On s’aperçoit désormais que de telles politiques finissent par affaiblir les acteurs les plus vulnérables — une logique dont le Portugal, l’Irlande et l’Espagne pourraient bientôt off

Crise: l'Espagne et la Grèce affolent à nouveau les marchés

Mise à jour : lundi 23 juillet 2012 20:34 | Par AFP Les Bourses européennes ont à nouveau décroché lundi, entraînant l'euro dans leur chute, sur fond d'envolée des taux d'emprunt espagnols, après de nouvelles inquiétudes pour l'économie espagnole et autour du soutien européen à la Grèce. Partager3 0 AFP/Archives La chute a été si forte que deux d'entre elles, particulièrement touchées, ont interdit les ventes à découvert de certains titres. La bourse de Milan a limité cette mesure aux valeurs financières (banques, assurances) mais celle de Madrid l'a étendue à toutes les actions. Les ventes à découvert sont un mécanisme spéculatif qui consiste à emprunter un actif dont on pense que le prix va baisser et à le vendre, avec l'espoir d'empocher une forte différence au moment où il faudra le racheter pour le rendre au prêteur. Cette mesure a permis de calmer un peu la situation à Madrid où la Bourse avait chuté de plus de 5% en cours de séance.

La taxe sur les transactions financières bientôt sur les rails

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande le 15 mai 2012 à Berlin (AFP) Les dirigeants français, allemands, italiens et espagnols sont tombés d'accord pour la mise en place de cette taxe, affirment Hollande et Merkel. De même, ils proposent d'attribuer 1% du budget européen à la relance économique. La taxe sur les transactions financières verra bien le jour, mais pas à l’échelle européenne. Les dirigeants italien, français, allemand et espagnol se sont mis d’accord vendredi à Rome sur l’adoption de la taxe sur les transactions financières, qui ne pourra se faire qu’au niveau d’un petit nombre d’Etats, ont indiqué Angela Merkel et François Hollande. «Je suis ravie qu’ici, nous quatre nous soyons engagés pour la taxe sur les transactions financières, car les populations dans nos pays ont l’impression que la crise a commencé sur les marchés financiers et qu’ils n’ont pas contribué assez à la solution», a déclaré la chancelière allemande

TVA sociale ou CSG ? Deux taxes pour un même objectif

Fusionner l'impôt sur le revenu et la CSG entraîne l'abandon du quotient familial. | AFP/PHILIPPE HUGUEN Ne plus faire reposer le financement de la protection sociale sur les seuls salaires, l'idée fait consensus entre le PS et l'UMP, mais il y a divergence sur la méthode. Nicolas Sarkozy avait fait adopter, en févier 2012, un projet de TVA "sociale" : une hausse de la taxe sur la valeur ajoutée payée sur les biens que chacun achète, en échange d'une baisse des cotisations sociales payées par les entreprises. Le PS, qui était opposé à cette mesure, l'a supprimée, mercredi 18 juillet, à l'Assemblée. Mais il évoque désormais, de plus en plus ouvertement, une hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) avec le même but : réduire les charges sociales acquittées par les entreprises. L'UMP est vent debout contre l'abandon de "sa" TVA "sociale". Elle condamne ce qu'elle considère comme un mauvais choix. "

Heures sup: fin des aides

RéagirPartager L'Assemblée nationale a mis fin dans la nuit de mercredi à jeudi à la plupart des aides aux heures supplémentaires instaurées en 2007, symbole du «travailler plus pour gagner plus», après une bataille farouche de deux jours entre la gauche et la droite. A partir du 1er septembre, les exonérations de cotisations sociales (salariales et patronales) sur les heures supplémentaires sont supprimées. A partir du 1er août, c'est l'exonération de ces heures de l'impôt sur le revenu qui est abrogée. De la sorte, «il n'y aura pas de rétroactivité», a souligné le ministre du Budget Jérôme Cahuzac, car au 1er août, a-t-il dit, la loi «sera en voie, à quelques jours près, d'être promulguée». Seules sont maintenues les exonérations sociales patronales dans les entreprises de moins de 20 salariés.

Grosse panne nationale sur le réseau d'Orange et free

Mots clés : Panne, Télécoms, Orange, FRANCE TELECOM Par Marie-Cécile Renault Mis à jour le 06/07/2012 à 19:59 | publié le 06/07/2012 à 19:51 Réagir Les abonnés d'Orange France rencontrent des difficultés pour passer des appels, envoyer des SMS ou accéder à l'Internet mobile. Crédits photo : © Denis Balibouse / Reuters/REUTERS Recommander Depuis 15 heures, un incident de grande ampleur touche le réseau d'Orange, affectant également Free Mobile. Les équipes techniques cherchent à trouver la cause du problème. Le réseau mobile d'Orange France fait face à un incident de grande ampleur depuis 15 heures. Une panne nationale. À 19h30, la panne n'était toujours pas réparée et Orange n'était pas en mesure de fournir d'explications sur les causes de ces difficultés. Des investigations techniques étaient toujours en cours en fin de journée.«Les équipes techniques sont mobilisées» pour résoudre le problème, a indiqué l'opérateur, mais ce dernier n'

Quelles sont les mesures les plus dangereuses?

La hausse du smic joue contre l'emploi. D'autant que les entreprises devront aussi faire face au relèvement des cotisations retraite, pour financer les départs à 60 ans. En ajoutant à ces deux mesures l'allocation de rentrée scolaire et la fin du non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux des fonctionnaires, on arrive à un chiffre éloquent: un mois de décisions socialistes, c'est 20 milliards de dépenses publiques supplémentaires d'ici cinq ans, soit l'équivalent de 1 % de la richesse nationale! Le tout dans le plus grand flou. Nul ne sait où le PS compte faire des économies. Et dans la forme, il n'est pas acceptable que la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine refuse de venir s'expliquer sur le décret sur les retraites ce mardi devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée.