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Affichage des articles du septembre, 2014

La sentence

Parait de son costume de béquilleux, orné d’une  cagoule médiévale Dans la main son balancier tranchant, qui matérialise  l’ultime  séparation Sans sadisme ni désir,  prendre au fil  du coupe-tête  cette envie vitale Et voir en une roulade répétitive, l’appendice cérébral fuir sous ovation Il est le bourreau, l’arme fatale des victimes de leurs actes et ambitions Dressée en place publique, dernière représentation face aux réalités Son plancher amovible ne tardera à vous engloutir en son antre Sans impatience l’écharpe de chanvre, encercle le souffle en cavité Et la foule  attend le claquement de la trappe, sans souffle au ventre Tu es échafaud, le supplice pendentif où la suspension reste inanimée Vint  la sœur, qui est  la fusion du frère et de la sœur  ci-nommés Dressée tout de bois structuré, armée de sa langue lisse et glissante De sa hauteur une vie en suspend, attend le jet rectiligne sanctionné Le brillant de son massicot, bientôt souillé de cet