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Affichage des articles du mai, 2012

La crise plonge l'Italie dans une vague de suicides

le 12 avril 2012 à 12h04 , mis à jour le 12 avril 2012 à 22h54 Dossier : Crise financière Petits entrepreneurs, artisans ou chômeurs... Les difficultés économiques provoquent une vague de suicides en Italie. Un drame qui plonge le pays dans l'émoi et face auquel une association d'entreprises a mis en place un réseau d'aide psychologique. © TF1/LCI Alors que l'Italie a enregistre un nouveau taux record de 9,3% en février c'est un nouveau drame qui frappe les italiens : le suicide. Ces dernières semaines, les médias de la péninsule se font presque tous les jours l'écho du geste désespéré d'un entrepreneur, croulant sous les dettes et acculé à la fermeture, ou de salariés sans espoir de retrouver un travail. L'un des cas les plus emblématiques est la mort d'un maçon de Bologne (dans le nord du pays) après neuf jours d'agonie. Poursuivi par le fisc italien pour ne pas avoir payé ses impôts, il s'était immolé par le feu fin mars. Suicid

L'Italie paie au prix fort la crise budgétaire espagnole

Le Trésor italien a emprunté, jeudi, 4,9 milliards d'euros à moyen et long terme à des taux en forte hausse par rapport au mois dernier. Rome est victime du regain de tension sur la dette en zone euro. . L'émission de 4,9 milliards d'euros de titres d'État à moyen et long terme, ce jeudi, s'est plutôt mal passée, bien que la demande ait dépassé 8,5 milliards d'euros. Les taux d'emprunt ont grimpé, les bons du Trésor à trois ans (2,88 milliards d'euros) s'adjugeant à 3,89%. En forte hausse par rapport à l'émission précédente (2,76% le 14 mars). Un emprunt de 918 millions d'euros à échéance 2023 a même atteint 5,57%, contre 4,8% fin mars. Encore loin toutefois des 7% de la fin de l'an dernier. La détente des rendements obligataires italiens observée depuis deux jours - et attribuée aux propos rassurants de la Banque centrale européenne (BCE) - ne compense pas le regain de tension sur la dette italienne très net depuis le début du mois d

L'Espagne poussée au sauvetage public le plus cher de son histoire avecBankia

25/05/2012 - 19:50 La situation est finalement pire que prévue chez Bankia, la quatrième banque espagnole qui croule sous les actifs immobiliers risqués: elle a demandé vendredi soir une aide à l'Etat de 19 milliards d'euros, un montant record dans l'histoire du pays. Après une première aide publique de 4,5 milliards le 9 mai, sous forme de prêt transformé en participation, la facture s'est peu à peu alourdie, le ministre de l'Economie Luis de Guindos évoquant des besoins de 7 milliards, puis de 9, tandis que vendredi matin la presse espagnole tablait sur 15 à 20 milliards. C'est finalement de 19 milliards d'euros dont a besoin Bankia, a reconnu cette dernière à l'issue de son conseil d'administration. En ajoutant l'aide du 9 mai, le sauvetage public atteint 23,5 milliards d'euros, un record historique pour le secteur financier espagnol. Par précaution, le titre Bankia a été suspendu vendredi, dix mois presque jour pour jour après son

Crise en zone euro: sommet entre Monti, Hollande, Merkel et Rajoy après le 17 juin à Rome

25/05/2012 - 18:51 Le président du Conseil italien, Mario Monti, a invité ses homologues français, allemand et espagnol pour un sommet à quatre à Rome qui aura lieu après le 17 juin, date de législatives en France et en Grèce, a-t-on appris vendredi de sources gouvernementales. Le sommet à quatre essentiellement consacré à la crise qui secoue la zone euro, aura lieu à une date qui n'a pas encore été fixée, mais "après le 17 juin", a appris l'AFP de mêmes sources. "La chancelière va honorer avec plaisir l'invitation du président du Conseil italien à cette rencontre à quatre à Rome, avec le président français et le Premier ministre espagnol", a indiqué à Berlin le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert. "Dès que nous nous serons entendus sur une date appropriée, nous allons, après concertation avec nos partenaires, la divulguer", a-t-il ajouté. En soirée, M. Monti a estimé que l'Italie "pourrait faciliter une synt

La zone euro sans la Grèce : le scénario noir en 5 chiffres

Créé le 21-05-2012 à 17h01 - Mis à jour le 22-05-2012 à 09h42 44 réactions Par Donald Hebert Que coûterait à l'Europe la sortie d'Athènes de la monnaie unique ? A la France ? Au secteur bancaire ? Réponse, chiffres à l'appui. » Moscovici et Schäuble veulent garder la Grèce dans l'euro » Le G8 conforte la Grèce et s'engage pour la croissance » "Grèce et Allemagne : deux pôles de convergence différents" » La BCE souhaite que la Grèce reste dans la zone euro Que coûterait la sortie de la Grèce de la zone euro ? La question est dans toutes les têtes. Le 17 juin prochain, les nouvelles élections devraient confirmer, selon les sondages, la montée dans la péninsule des partis opposés aux coupes budgétaires imposées par Bruxelles, aux hausses d'impôts et aux privatisations, et favorables à une renégociation du plan de sauvetage de la troïka (BCE, FMI et UE). Bref, une nouvelle crise politique ouvrant une nouvelle voie à la sortie de la Grèce de la zo

ACCORDS UMP/FN PLEBISCITES

: EVITER A TOUT PRIX LES TRIANGULAIRES POUR EVITER LA VICTOIRE DE LA GAUCHE 64% des électeurs de Nicolas Sarkozy favorables à un accord avec le FN Une large majorité des électeurs de Nicolas Sarkozy souhaitent un accord avec le FN avant les législatives indique le baromètre OpinionWay Fiducial pour « Les Echos » et Radio Classique. Un scénario rejeté par deux tiers des Français. Les proportions sont exactement inverses. Selon le baromètre OpinionWay Fiducial pour « Les Echos » et Radio Classique, 64 % des Français sont opposés à un accord entre l'UMP et le Front national avant les élections législatives. A l'inverse 64 % des électeurs de Nicolas Sarkozy y sont favorables. Trois enseignements Selon Bruno Jeanbart, le directeur des études politiques et d'opinion de l'institut, l'ampleur de ce résultat est d'abord motivé par la volonté des électeurs du président-candidat de le voir remporter la présidentielle, même s'il faut en passer par un rapprochem

Relations UMP-FN : la digue républicaine ébréchée

A peine élu, déjà l’urgence pour François Hollande « Le Front national est un parti raciste et xénophobe ». Jacques Chirac traçait en 1998 la ligne brune infranchissable . Les élections régionales, garnissant les enceintes délibérantes d’un grand nombre d’élus FN, s’étaient révélées des plus tempétueuses. Les leaders UMP cédant à la tentation d’accepter les voix frontistes pour se faire élire présidents de conseils régionaux avaient alors vu la sanction tomber illico : l’exclusion. Le rejet du FN, l’un des marqueurs-clés de la présidence Chirac, n’était pas qu’une formule incantatoire, il s’agissait d’un principe exigeant et contraignant. En 2002, la gauche a renvoyé l’ascenseur au candidat Chirac, en intégrant un « front républicain » transpartisan qui l’a massivement réélu face à Jean-Marie Le Pen. Mais le Front national n’a pas toujours été rejeté ainsi au ban de la classe politique. Vers la fin des années 1980, ce parti entretenait des liens plus ambigus avec la droite parlement

La Grèce doit sortir de l'euro

la tragédie grecque de l'euro en est au dernier acte : il semble évident que le risque est élevé que la Grèce cesse d'honorer sa dette cette année ou l'an prochain en même temps qu'elle quitte la zone euro. Le fait de remettre la sortie de zone après l'élection de juin d'un nouveau gouvernement ne fera pas revenir la croissance. La Grèce est prisonnière d'un cercle vicieux d'insolvabilité, de perte de compétitivité, de déficits externes et d'une dépression qui prend de plus en plus d'ampleur. La seule façon de sortir de cette crise consiste à instaurer un processus ordonné de sortie de zone et de défaut de paiement, coordonné et financé par la Banque centrale européenne, l'Union européenne et le Fonds monétaire international (la troïka), et qui réduira au minimum les dégâts collatéraux pour la Grèce et le reste de la zone euro. Le dernier montage financier pour la Grèce, assuré par la troïka, a donné un allègement de dette beaucoup mo

Quelque 72 milliards d'euros ont été retirés depuis janvier 2010

"Une peur qui pourrait évoluer en panique" Les autorités n'évoquent pas de panique bancaire à ce stade, mais elles reconnaissent un sentiment de "peur qui pourrait évoluer en panique". D'après la transcription des discussions que le président Karolos Papoulias a eues mardi avec les chefs de file des partis politiques grecs, 700 millions d'euros au moins ont été retirés aux guichets pour la seule journée précédente, lundi. "M. (George) Provopoulos (gouverneur de la banque centrale grecque-NDLR) m'a dit qu'il ne s'agissait pas de panique, mais d'une grande peur qui pourrait évoluer en panique", a dit le président grec à ses interlocuteurs. "Les retraits et les sorties à 16h00, lorsque je l'ai appelé, excédaient les 600 millions d'euros et atteignaient les 700 millions d'euros. Il s'attend à des sorties totales de l'ordre de 800 millions d'euros", a ajouté le président grec. Les retraits

ANALYSE-Les retraits des banques ne touchent pas que la Grèce

ANALYSE-Les retraits des banques ne touchent pas que la Grèce Les épargnants grecs pourraient être saisis par "une grande peur susceptible de se transformer en panique" selon les mots du président Karolos Papoulias, mais beaucoup de Grecs ont depuis bien longtemps transféré leur argent dans des endroits jugés plus sûrs comme le Royaume-Uni, la Suisse, l'Allemagne et les pays d'Europe du Nord. Les craintes d'une ruée dans les banques grecques ont ébranlé Athènes cette semaine, après que les épargnants ont retiré au moins 700 millions d'euros sur la seule journée de lundi, selon les commentaires de Karolos Papoulias aux responsables politiques publiés sur le site de la présidence. (voir ) Ce ne sont pas seulement les Grecs qui sont inquiets à propos de leurs économies. Les statistiques montrent que les épargnants en Belgique, en France et en Italie ont aussi retiré de l'argent des banques.Jeudi, le gouvernement espagnol a dû démentir l'existence d&#

Les banques se préparent au retour de la drachme en Grèce

Les banques se préparent au retour de la drachme en Grèce 12/05 | 09:37 Yorgos Karahalis Les banques de la planète se préparent en toute quiétude à faire travailler avec une nouvelle devise grecque.
Certains établissements financiers n'ont jamais effacé la drachme de leurs systèmes informatiques après l'adoption de l'euro par la Grèce en 2001. Ils seraient prêts en un clin d'oeil si le problème de la dette contraignait le pays à revenir aux bonnes vieilles pièces et billets libellés en drachmes.
De toute façon, les banques sont habituées au changement : elles ont géré le passage des marchés financiers à l'euro en 1999 ainsi que l'apparition de devises comme la couronne estonienne (jusqu'à son remplacement par l'euro en 2011) ou le tenge kazakh avec l'éclatement de l'Union soviétique.
D'ailleurs, on s'agite en coulisses depuis 2009, date de l'apparition de la crise de la dette en Grèce, souligne Hartmut Grossman, de la société amér

Et si la finance mettait la France à genoux

Lorsque la « France » sera mise à genoux Scénario-fiction ? Dés le lendemain de l'élection présidentielle, une fois François Hollande à l'Elysée, la finance se vengera. Et ce n'est que quand le nouveau président fera un discours « pour rassurer les marchés financiers », et qu'il suppliera Angela Merkel de l'aider en lui promettant de ne pas toucher aux traités que l'Allemagne interviendra. Ecartons tout d’abord le volet politique de cette anticipation.. Je n’ai aucune arrière-pensée politique. Je ne milite pour personne, ni contre personne. Je voterai blanc. Mais c’est une réalité. Le 7 Mai la France sera attaquée. Et mise à genoux.Dans la City et dans les plus grands hedge funds Américains, c’est la veillée d’armes. On se prépare.Dans le calme mais avec une détermination froide et inquiétante. Il faut dire que depuis que l’Allemagne a mis la zone euro sous tutelle, les « spéculateurs » s’ennuient. Du coup l’euro et les indices boursiers européens rebondissen

Compte rendu du sénat dette publique de 1980 à 1997

N° 413 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 1998-1999 Annexe au procès-verbal de la séance du 9 juin 1999 RAPPORT D'INFORMATION FAIT au nom de la commission des Finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation (1) sur l'évolution de la dette publique (1980-1997), Par M. Philippe MARINI, Sénateur. VISITEZ CETTE ADRESSE POUR PLUS D’INFORMATION http://www.senat.fr/rap/r98-413/r98-4130.html

60 propositions presidentielle

LES 60 ENGAGEMENTS de Francois Hollande POUR LA FRANCE EDRESSER LA FRANCE Je veux relancer la production, l’emploi et la croissance. Je créerai une Banque publique d’investissement. À travers ses fonds régionaux, je favoriserai le développement des PME, le soutien aux filières d’avenir et la conversion écologique et énergétique de l’industrie. Je permettrai aux régions, pivots de l’animation économique, de prendre des participations dans les entreprises stratégiques pour le développement local et la compétitivité de la France. Une partie des financements sera orientée vers l’économie sociale et solidaire. Je ferai des PME une priorité. Je mobiliserai l’épargne des Français, en créant un livret d’épargne industrie dont le produit sera entièrement dédié au financement des PME et des entreprises innovantes. Pour cela, je doublerai le plafond du livret développement durable, en le portant de 6 000 à 12 000 euros. Les PME, les TPE, les artisans et les commerçants

Donation, Livret A, assurance-vie… les futurs l’impact sur votre patrimoine

Donation, Livret A, assurance-vie… les futurs l’impact sur votre patrimoine Le nouveau programme prévoit de nombreuses mesures touchant les placements des Français. Beaucoup pourraient entrer en vigueur dès cet été. Les épargnants seront mis à contribution par François Hollande. Dans son programme, le socialiste expliquait qu’il imposerait les revenus du capital comme ceux du travail. En théorie, donc, les intérêts générés par les livrets d’épargne ou les comptes rémunérés, le coupon perçu grâce aux obligations, les dividendes d’actions, seraient désormais imposés selon sa tranche d’impôt sur le revenu (+ les prélèvements sociaux de 15,5% au 1er juillet). Le particulier n’aurait donc plus le choix d’opter pour le prélèvement forfaitaire obligatoire (24% pour les livrets et les obligations, 21 % pour les dividendes). Donations : Jusqu’ici, un parent peut transmettre, en parfaite franchise de droits un montant de 159.325 euros à chacun de ses enfants. Et ce tous les 10 ans. Fra

L'europe peut Elle imploser

Je vous propose un petit récapitulatif des derniers évènements de la crise européenne en essayant d’expliquer au mieux les termes économiques qui viennent compliquer l’explication. Comment la situation d’un petit pays comme la Grèce arrive-t-elle à affoler la planète entière ? Depuis que l’euro s’est formé, la proportion des échanges a beaucoup évolué ces dernières années. En Europe, on échange beaucoup et partout. De facto, beaucoup de pays ont contracté des dettes dans la monnaie européenne - qui bien que ne représentant pas un concurrent direct au dollar - s’est répandu sur tout le globe (Chine, États-Unis, Inde, Australie). Par conséquent, quand un pays de la zone euro fait face à des difficultés économiques, les investisseurs prennent peur et réclament leurs dettes impayées dans leurs monnaies respectives (ce qui est le cas actuellement avec la Grèce). S’en sont suivi les effets de la loi du marché. La demande pour la monnaie européenne plonge tandis que l’offre augmente : le