La sentence


Parait de son costume de béquilleux, orné d’une  cagoule médiévale
Dans la main son balancier tranchant, qui matérialise  l’ultime  séparation
Sans sadisme ni désir,  prendre au fil  du coupe-tête  cette envie vitale
Et voir en une roulade répétitive, l’appendice cérébral fuir sous ovation
Il est le bourreau, l’arme fatale des victimes de leurs actes et ambitions

Dressée en place publique, dernière représentation face aux réalités
Son plancher amovible ne tardera à vous engloutir en son antre
Sans impatience l’écharpe de chanvre, encercle le souffle en cavité
Et la foule  attend le claquement de la trappe, sans souffle au ventre
Tu es échafaud, le supplice pendentif où la suspension reste inanimée

Vint  la sœur, qui est  la fusion du frère et de la sœur  ci-nommés
Dressée tout de bois structuré, armée de sa langue lisse et glissante
De sa hauteur une vie en suspend, attend le jet rectiligne sanctionné
Le brillant de son massicot, bientôt souillé de cette limpidité sanglante
Sainte guillotine aux allures froides, en acte raccourcis le dit  condamné

Durant ce temps la groupie fidèle, en profite pour faucher des vies
De sa grandeur funèbre, elle jubile de cette naïveté de l’individu
D’une noirceur sans équivoque, sa boulimie d’esprit sans cesse grandie
Comme le besoin vital de survie, des candides processionnaires et nus
Sans effort ni chasse la gibecière en potence, comble son envie


La décision finale, ne tient qu’à un fil  de rasoir ou charnel  seule la division des facteurs concrétisent

L’aboutissement de ces conséquences bestiales 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Mao surf biensur mais aussi batterie a ces temps perdus